Ces 3 Aliments Sains Sont Liés à une Exposition aux 'Produits Chimiques Éternels' – Oui, Vous en Consommez Probablement
Ces dernières années, de nombreuses études ont détecté des substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), surnommées 'produits chimiques éternels', dans presque tout : eau potable, aliments, cerveau humain et même testicules. Une nouvelle recherche révèle que certains aliments sains, comme les fruits de mer, les œufs et le riz brun, pourraient augmenter l'exposition aux PFAS – des éléments peut-être déjà présents dans votre alimentation quotidienne.
Les PFAS, des composés chimiques artificiels utilisés dans les produits industriels et de consommation, 'se dégradent lentement et persistent longtemps dans l’environnement', explique le Dr Kelly Johnson-Arbor, toxicologue à MedStar Health. 'Ils sont aussi associés à des effets néfastes sur la santé : troubles immunitaires, cancers et problèmes reproductifs.' Bien que leur utilisation soit progressivement réduite, leur présence reste généralisée.
L'étude publiée dans Environmental Science & Technology a analysé des échantillons sanguins et les habitudes alimentaires de 700 résidents californiens. Résultat : les consommateurs réguliers de fruits de mer, d’œufs et de riz brun présentaient des taux sanguins de PFAS plus élevés. L’exposition alimentaire semble cependant moindre qu’auparavant, probablement grâce aux régulations de la FDA.
Les experts ne recommandent pas d’exclure ces aliments nutritifs, mais suggèrent de limiter l’exposition aux PFAS via d’autres moyens : privilégier des contenants en verre ou métal, éviter de chauffer des plastiques, utiliser des filtres à eau spécifiques, réduire les plats à emporter (emballages souvent contaminés) et éviter les ustensiles de cuisine antiadhésifs. Un test sanguin peut mesurer les PFAS corporels, mais il reste peu accessible selon les CDC.
Bien qu’il soit impossible d’éviter totalement les PFAS, ces mesures en réduisent les risques. 'Les efforts de réduction portent leurs fruits, mais la vigilance reste nécessaire', souligne le Pr Jamie Alan, toxicologue à l’Université d’État du Michigan.