L'IA franchit une dimension supérieure pour imiter le cerveau humain et atteindre une véritable intelligence
La technologie actuelle de l'IA a atteint un mur qui l'empêche d'atteindre une intelligence artificielle générale. Le prochain bond en avant consiste à ajouter une complexité inspirée du fonctionnement du cerveau humain. Si elle atteint son potentiel, l'IA pourrait développer une pensée similaire à celle des humains, y compris l'intuition, et même nous aider à mieux comprendre notre propre cerveau.
Au cœur de l'intelligence artificielle se trouvent les réseaux neuronaux artificiels, conçus pour imiter les réseaux neuronaux biologiques. Comme notre cerveau, ces réseaux opèrent dans un espace tridimensionnel, avec des couches larges et profondes de neurones artificiels. Cette innovation, inspirée par le cerveau, a valu à ses pionniers, les physiciens John J. Hopfield et Geoffrey E. Hinton, un prix Nobel l'année dernière.
Désormais, des chercheurs proposent d'ajouter une quatrième dimension, la « hauteur », pour enrichir les interactions entre neurones artificiels. Cette approche, développée par Ge Wang et Feng-Lei Fan, s'inspire des connexions latérales du cortex cérébral et des boucles de rétroaction, améliorant ainsi la mémoire, la perception et la cognition des systèmes d'IA.
Les modèles de langage comme ChatGPT, basés sur l'architecture « transformer », ont marqué un tournant en réduisant considérablement les temps d'entraînement. Cependant, le Saint Grail de l'IA, l'intelligence artificielle générale, reste à conquérir. Cette nouvelle dimension pourrait bien être la clé pour y parvenir.