Cette position de sommeil courante pourrait augmenter votre risque de démence
Vous pensez peut-être maîtriser les bases d'une bonne hygiène de sommeil : dîner léger, yoga relaxant, chambre sombre et fraîche, écrans éteints. Ces habitudes favorisent un sommeil réparateur essentiel à la santé. Mais saviez-vous que votre position de sommeil pourrait influencer votre risque de démence ?
Dormir sur le dos, bien qu'utile contre les rides, n'est peut-être pas idéal pour la santé cognitive. Deux raisons principales expliquent cela. Premièrement, cette position peut relâcher les muscles des voies respiratoires et gêner la respiration, surtout chez les personnes atteintes d'apnée du sommeil (selon Houston Methodist). Deuxièmement, elle pourrait entraver l'élimination nocturne des déchets cérébraux, un processus clé pour prévenir les maladies neurodégénératives.
Plus de la moitié des personnes souffrant d'apnée du sommeil dorment sur le dos (Sleep Medicine Reviews, 2014). Ce trouble réduit le volume pulmonaire et cause des arrêts respiratoires intermittents, perturbant le sommeil et diminuant l'oxygénation cérébrale (Medical News Today). Une méta-analyse de 2022 (Journal of Sleep Research) révèle que l'apnée augmente de 28% le risque d'Alzheimer et de 54% celui de Parkinson.
La maladie d'Alzheimer est liée à l'accumulation de protéines nocives. Le système glymphatique, actif pendant le sommeil, élimine ces déchets. Une étude de 2019 (Journal of Alzheimer's Disease) montre que les patients neurodégénératifs passent plus de temps sur le dos que les personnes saines, suggérant que cette position réduit l'efficacité du système glymphatique comparé au côté.
Attention : dormir sur le dos ne cause pas directement la démence, mais il existe un lien indirect. La Mayo Clinic souligne que l'apnée peut mener à l'hypertension, au diabète de type 2 et au syndrome métabolique, facteurs de risque de démence. Selon la Cleveland Clinic, 90% des apnéiques ignorent leur condition. Consultez si vous vous réveillez souvent en suffoquant, avec des maux de tête ou une bouche sèche, ou si vous souffrez de somnolence diurne.
Pour ceux obligés de dormir sur le dos (problèmes de dos), une revue de 2020 (Brain Sciences) propose des solutions : consommer plus d'oméga-3 (anti-inflammatoire cérébral), pratiquer le jeûne intermittent (réduit l'accumulation cérébrale) et limiter l'alcool (altère le système d'élimination). L'exercice régulier améliore aussi la circulation et soutient les processus naturels de nettoyage cérébral.