Pourquoi le PDG de Vanguard met en garde contre la complexité des marchés privés pour l'industrie financière
Lors de cet épisode de The Long View, Salim Ramji, PDG de Vanguard, a participé à une discussion en direct avec Christine Benz et Dan Lefkovitz de Morningstar lors de la Morningstar Investment Conference 2025. Ramji, qui a rejoint Vanguard il y a environ un an, a partagé ses réflexions sur sa transition depuis BlackRock, l'utilisation de l'intelligence artificielle pour améliorer le service client, et les perspectives de Vanguard concernant les marchés privés, les ETF cryptos, les obligations actives, et plus encore. Voici les principaux extraits de cette conversation.
Christine Benz a interrogé Ramji sur la complexité croissante des portefeuilles d'investissement, notamment avec l'essor des marchés privés. Ramji a souligné que la complexité a souvent servi à justifier des frais plus élevés, alors que Vanguard privilégie la simplicité et des frais bas. Il a reconnu que certains clients fortunés pourraient bénéficier d'une exposition aux marchés privés, mais uniquement si les produits respectent les principes de Vanguard : qualité, frais bas et accessibilité. Vanguard explore actuellement cette possibilité pour des segments de clients spécifiques, mais Ramji estime que l'adoption massive prendra plus de temps que prévu, en raison de la complexité inhérente à ces produits.
Concernant les ETF cryptos, Dan Lefkovitz a demandé pourquoi Vanguard maintient sa position contre leur inclusion. Ramji a expliqué que Vanguard privilégie les investissements générant des flux de trésorerie, comme les actions ou les obligations, contrairement aux cryptomonnaies qui n'en produisent pas. Cette philosophie guide toutes leurs décisions d'investissement.