Comment l'Iran pourrait bouleverser l'économie mondiale en réponse aux frappes américaines
L'Iran envisagerait de bloquer le détroit d'Ormuz, un point de passage clé pour le commerce mondial, ce qui pourrait entraîner une hausse des coûts énergétiques aux États-Unis et dans le monde, selon des experts du secteur énergétique interrogés par la Daily Caller News Foundation. Cette décision fait suite aux frappes américaines du 13 juin contre trois installations nucléaires iraniennes, dans le cadre de l'opération "Midnight Hammer", et aux bombardements israéliens visant à empêcher l'Iran de développer une arme nucléaire. Le parlement iranien aurait voté en faveur de la fermeture du détroit en représailles, une mesure qui nécessiterait l'approbation finale du Conseil suprême iranien. Bien que l'Iran n'ait pas l'autorité légale pour bloquer le détroit, il pourrait tenter de le faire par la force ou la menace. Le détroit d'Ormuz, large de seulement 35 à 60 miles, est une voie cruciale pour le commerce mondial, avec environ 20 millions de barils de pétrole transitant quotidiennement. Les experts soulignent que les États-Unis, en tant que producteur net de pétrole et de gaz, sont bien placés pour faire face à une éventuelle hausse des prix. Cependant, une fermeture du détroit pourrait perturber les chaînes d'approvisionnement et faire grimper les prix mondiaux. Des agences maritimes et la marine britannique ont déjà conseillé aux navires d'éviter la zone en raison des risques potentiels. Les experts comparent également la situation à l'impact de la guerre Russie-Ukraine sur les marchés énergétiques, soulignant que même des rumeurs de blocage pourraient instiller la peur et faire monter les prix. Le gouvernement américain, sous l'administration Trump, a promu une politique de croissance énergétique qui renforce la production nationale, ce qui pourrait atténuer les effets d'un éventuel blocage. Des responsables américains, dont le vice-président JD Vance et le secrétaire d'État Marco Rubio, ont qualifié une telle décision de "suicide économique" pour l'Iran, dont l'économie dépend fortement du détroit. Enfin, les experts appellent à des politiques énergétiques favorables à la production nationale pour réduire la vulnérabilité face à de telles crises.