Écart entre les sexes : des progrès, mais trop peu de femmes aux postes de direction, révèle une nouvelle étude
Une nouvelle étude révèle que l'écart entre les sexes se réduit, mais que trop peu de femmes accèdent à des postes de direction supérieure. Selon le Forum économique mondial (FEM), l'Amérique du Nord est en tête en matière de parité, avec 75,8 % de l'écart comblé. Pourtant, à ce rythme, il faudra encore 123 ans pour atteindre une parité totale.
Les femmes dirigent désormais 11 % des entreprises du Fortune 500, contre 10,4 % l'année dernière. Dans le S&P 500, elles sont passées de neuf PDG en 2000 à 48 en 2025. Cependant, leur progression reste lente : seulement 17 % des nouveaux PDG nommés en 2024 étaient des femmes, et aucune n'était fondatrice de son entreprise.
Le rapport souligne que les femmes sont tout aussi qualifiées, voire plus, que les hommes pour diriger. Pourtant, elles occupent moins d'un tiers des postes de direction supérieure, alors qu'elles représentent près de la moitié de la main-d'œuvre mondiale. Un obstacle majeur est le "barreau brisé", qui empêche leur promotion vers des postes de management intermédiaire.
Pour accélérer le changement, les entreprises doivent auditer leurs pratiques, éliminer les biais de sélection et créer des programmes de mentorat. Les postes impliquant la gestion des profits et pertes sont essentiels pour accéder au poste de PDG, mais seulement 24 % de ces rôles sont occupés par des femmes.
La diversité génère des résultats : les entreprises avec plus de femmes dirigeantes surpassent leurs pairs en rentabilité. Il est temps d'agir pour que la parité ne soit plus un objectif lointain, mais une réalité accessible.