Los Angeles en proie au chaos : vandalisme généralisé et tensions politiques après les rafles d'immigration
Los Angeles a connu une nuit de violences et de vandalisme sans précédent dans son centre-ville, alors que la ville peine à contenir les troubles liés aux récentes rafles d'immigration. Des voitures de police endommagées, des véhicules Waymo incendiés et des commerces saccagés ont marqué cette escalade de tensions, attirant l'attention internationale après le déploiement controversé de la Garde nationale par le président Trump.
Les incidents se sont concentrés autour de l'hôtel de ville et du quartier civique, où des graffitis vulgaires et des messages anti-Trump couvrent désormais les murs. Le chef de la police de Los Angeles, Jim McDonnell, a qualifié ces violences de "dégoutantes", tout en restant prudent quant à la nécessité de la présence de la Garde nationale.
Le maire Karen Bass a pointé du doigt la responsabilité de l'administration Trump dans cette crise, affirmant que les raids migratoires ont semé la panique dans les communautés. Pendant ce temps, des élus californiens comme le sénateur Alex Padilla accusent le président d'utiliser cette crise pour détourner l'attention des débats politiques nationaux.
Dimanche après-midi, la situation a atteint son paroxysme lorsque des manifestants ont envahi l'autoroute 101 avant de s'attaquer à des taxis autonomes Waymo. Les images spectaculaires de véhicules en flammes et d'affrontements avec la police ont fait le tour des réseaux sociaux.
Alors que les arrestations se multiplient, la question de l'instauration d'un couvre-feu reste en suspens. Les autorités locales insistent sur leur capacité à gérer la crise, remettant en question la nécessité réelle du déploiement militaire ordonné par Washington.