Un nouveau variant COVID fait grimper les infections : ce qu'il faut savoir sur NB.1.8.1 selon une virologue
Alors que l'hiver s'installe en Australie, un nouveau variant du COVID-19, nommé NB.1.8.1, suscite l'attention des autorités sanitaires mondiales. Classé comme "variant sous surveillance" par l'OMS, sa propagation rapide et ses caractéristiques génétiques distinctes soulèvent des questions. Voici ce que nous savons à ce jour.
La situation actuelle du COVID-19 reste marquée par des vagues régulières d'infections, bien que le suivi soit rendu plus difficile par la diminution des tests et des signalements. Les données disponibles indiquent une recrudescence des cas en Australie fin mai 2025, avec NB.1.8.1 représentant désormais jusqu'à 40% des souches séquencées dans certaines régions comme le Victoria.
Ce variant, détecté pour la première fois en janvier 2025, est une sous-lignée d'Omicron issue de la recombinaison génétique XDV. Ses mutations spécifiques sur la protéine spike, dont T22N et T478I, pourraient améliorer sa capacité à infecter les cellules humaines, selon des études préliminaires non encore révisées par des pairs.
Les symptômes associés à NB.1.8.1 semblent similaires à ceux des autres sous-variants d'Omicron : maux de gorge, fatigue, fièvre légère et congestion nasale. Aucune preuve n'indique actuellement une gravité accrue par rapport aux variants précédents.
Face à cette nouvelle souche, les autorités sanitaires recommandent la vigilance et rappellent l'importance des rappels vaccinaux. Bien que les anticorps neutralisants soient légèrement moins efficaces contre NB.1.8.1, les vaccins actuels ciblant JN.1 - son ancêtre direct - devraient continuer à protéger contre les formes graves de la maladie.