Toyota renforce sa production au Royaume-Uni grâce à un accord de libre-échange avec les États-Unis
Toyota va commencer à produire des voitures de sport pour le marché américain dans son usine du Derbyshire, donnant un coup de pouce à l'industrie manufacturière britannique quelques semaines après la conclusion d'un accord de libre-échange entre Sir Keir Starmer et Donald Trump. Le constructeur japonais investira environ 56 millions de dollars (41,3 millions de livres) dans une ligne de production dédiée aux GR Corolla destinées aux acheteurs américains, selon Reuters. Cette décision vise à réduire les délais d'attente pour ce modèle en Amérique du Nord.
Environ 10 000 véhicules par an seront fabriqués dans l'usine existante de Toyota dans le Derbyshire, où la production avait diminué ces dernières années. Cette annonce intervient après que Donald Trump a menacé d'imposer des droits de douane de 25 % sur les voitures japonaises en avril. Le gouvernement japonais tente de faire annuler cette mesure, craignant un impact négatif sur son industrie automobile.
Initialement, le président américain avait également imposé des tarifs de 25 % sur les voitures fabriquées au Royaume-Uni, avant de les réduire à 10 % pour 100 000 véhicules par an suite à l'accord commercial récent. Bien que Toyota ait refusé de commenter, des sources indiquent que cette décision n'est pas directement liée aux tarifs américains sur les voitures japonaises.
La GR Corolla, vendue à environ 40 000 dollars aux États-Unis, connaît un grand succès auprès des amateurs de voitures de sport. Malgré des volumes de vente inférieurs à d'autres modèles, elle génère des marges plus élevées pour Toyota. Actuellement produite au Japon, son exportation vers les États-Unis prend plusieurs mois.
Parallèlement, Toyota envisagerait de produire la prochaine génération de RAV4 aux États-Unis pour atténuer l'impact des tarifs de Trump. Les négociations commerciales entre le Japon et les États-Unis se poursuivent, le ministre japonais de la Revitalisation économique qualifiant ces tarifs de "regrettables".