Une avancée majeure : un test sanguin révolutionnaire pour la maladie d'Alzheimer approuvé aux États-Unis
Les États-Unis viennent d'approuver le premier test sanguin pour détecter la maladie d'Alzheimer, marquant une étape cruciale dans le diagnostic précoce. Approuvé par la FDA, ce test nommé Lumipulse G pTau217/ß-Amyloid 1-42 Plasma Ratio offre une méthode moins invasive et plus accessible pour identifier l'accumulation de plaques amyloïdes chez les personnes de 55 ans et plus présentant des signes précoces de la maladie.
Le commissaire de la FDA, Martin A. Makary, souligne l'impact dévastateur de la maladie d'Alzheimer, qui touche plus de personnes que les cancers du sein et de la prostate réunis. Avec 10% des personnes de 65 ans et plus concernées, et un nombre qui devrait doubler d'ici 2050, ce test représente un espoir pour des interventions plus précoces et efficaces.
Traditionnellement, le diagnostic reposait sur des scanners cérébraux coûteux (PET) ou des ponctions lombaires invasives. Le test Lumipulse, développé par Fujirebio Diagnostics, mesure deux protéines dans le plasma (pTau217 et β-amyloïde 1-42) pour déterminer la présence de plaques amyloïdes, avec une précision de 91,7% pour les résultats positifs et 97,3% pour les négatifs.
Bien que non infaillible, ce test réduit considérablement le recours à des méthodes plus invasives. Michelle Tarver, directrice du Center for Devices and Radiological Health, salue cette avancée qui facilitera le diagnostic précoce pour près de 7 millions d'Américains touchés, un nombre appelé à croître.
Monte Wiltse, PDG de Fujirebio Diagnostics, souligne que ce test comblera un manque crucial de diagnostics accessibles et non invasifs, permettant des interventions plus efficaces aux stades précoces. La société travaille également sur d'autres tests pour élargir les options diagnostiques.
Approuvé après des essais cliniques rigoureux, le test Lumipulse ne remplace pas les méthodes existantes mais s'intègre dans un processus visant à réduire leur utilisation en première ligne. Cette innovation ouvre la voie à une meilleure prise en charge de la maladie d'Alzheimer, tout en soulignant la nécessité de poursuivre les recherches pour un traitement curatif.