La Génération Z a raison : la recherche d'emploi est plus difficile que jamais, avec près de 60 % des jeunes diplômés exclus du marché du travail
La Génération Z a raison de se plaindre des difficultés à trouver un emploi. Une étude révèle que près de 60 % des jeunes diplômés peinent à décrocher un poste à temps plein, contre seulement 25 % pour les générations précédentes comme les millennials, la Génération X ou les baby-boomers. Les jeunes chercheurs d'emploi sont également trois fois moins susceptibles d'avoir un travail dès la fin de leurs études, en raison de la réduction des postes juniors et de l'automatisation par l'IA.
Les critiques envers la Génération Z, accusée de manquer de motivation, sont infondées. Les données montrent que les millennials avaient bien plus de facilité à trouver un premier emploi. Selon un rapport de Kickresume, 40 % des anciens diplômés avaient un travail avant même leur remise de diplôme, contre seulement 12 % aujourd'hui.
Le marché du travail actuel est marqué par une incertitude croissante et une digitalisation accrue. Les jeunes candidats doivent affronter des processus de recrutement toujours plus complexes, incluant des tests de personnalité ou des entretiens déguisés en déjeuners. Près de 20 % des chercheurs d'emploi sont en recherche depuis plus d'un an.
L'essor de l'IA aggrave la situation en supprimant les postes juniors. Les chatbots et assistants virtuels remplacent désormais les tâches autrefois confiées aux jeunes employés. Résultat : 4,3 millions de jeunes sont désormais classés NEET (ni en études, ni en emploi, ni en formation), un phénomène qui touche aussi bien les États-Unis que le Royaume-Uni.