La campagne de réélection d'Eric Adams en péril : mauvaises nouvelles en cascade
Le maire sortant de New York, Eric Adams, fait face à des défis croissants dans sa campagne de réélection indépendante après l'abandon des accusations de corruption fédérales contre lui. Un récent sondage de Slingshot Strategies révèle qu'il ne recueille que 11% des intentions de vote, loin derrière le candidat démocrate Zohran Mamdani (35%), l'ancien gouverneur Andrew Cuomo (25%) et le fondateur des Guardian Angels Curtis Sliwa (14%). Le sondage, réalisé du 2 au 6 juillet auprès de 1 036 électeurs inscrits, montre également une impopularité record d'Adams (62% d'opinions défavorables) et un soutien limité dans son propre camp (seulement 9% des démocrates).
La base traditionnelle d'Adams s'effrite, avec seulement 16% des électeurs noirs prêts à le soutenir. Paradoxalement, 26% des républicains pourraient voter pour lui. Cette situation profite à Mamdani, qui bénéficie d'une division des voix modérées et conservatrices entre Adams, Cuomo et Sliwa. Pourtant, ces derniers s'affrontent mutuellement plutôt que de concentrer leurs attaques sur le favori démocrate.
Lors d'une interview sur CNBC, Adams a révélé que Cuomo lui avait demandé de se retirer malgré sa propre défaite face à Mamdani lors des primaires. La campagne de Cuomo considère quant à elle qu'Adams n'a aucune chance de l'emporter. Par ailleurs, Adams pourrait perdre un financement clé, le Conseil de financement de la campagne de la ville devant probablement lui refuser des fonds publics après son incapacité à fournir des informations sur son affaire de corruption.
Pendant ce temps, Mamdani consolide son soutien, avec des ralliements majeurs comme celui de la Fédération unie des enseignants et d'autres syndicats qui avaient resté neutres pendant les primaires. Des figures démocrates influentes, dont des anciens soutiens de Cuomo, se rangent désormais derrière le candidat démocrate, renforçant ses chances pour l'élection générale.