Une étude révèle que le corps humain émet une lumière visible qui disparaît après la mort
Des scientifiques de l'Université de Calgary et du Conseil national de recherches du Canada ont capturé l'émission photonique ultra-faible (UPE), un phénomène bioluminescent présent chez tous les organismes vivants. Publiée le 21 mai 2025 dans le Journal of Physical Chemistry Letters, l'étude démontre que le corps émet 10 à 1000 photons/cm²/seconde - un signal vital qui s'estompe après la mort.
Grâce à des caméras EMCCD et CCD ultra-sensibles, les chercheurs ont comparé des souris vivantes (forte émission cutanée) et mortes (seulement 10% de photons émis par le foie). Des expériences sur des plantes blessées (Arabidopsis et Schefflera) ont révélé une augmentation spectaculaire des biophotons, particulièrement avec l'application de benzocaïne.
Distincte du rayonnement thermique infrarouge, l'UPE se situe dans le spectre visible et serait liée aux espèces réactives de l'oxygène dans les cellules. Cette découverte ouvre des perspectives médicales (détection précoce du cancer de la peau, évaluation d'organes transplantés) et agricoles (surveillance des cultures par drones équipés de capteurs photoniques). Les chercheurs insistent sur le caractère biochimique - et non métaphysique - de ce phénomène.