Un juge du Massachusetts tente de bloquer l'expulsion de « monstres criminels immigrés illégaux », suscitant une tempête politique
Une décision judiciaire controversée d'un juge fédéral du Massachusetts a déclenché un vif débat sur l'ingérence judiciaire et la sécurité nationale, en tentant d'empêcher l'expulsion de ce que le Département de la Sécurité intérieure (DHS) qualifie d'« individus violents et barbares illégalement présents aux États-Unis ». Le gouvernement Trump a vivement critiqué cette ordonnance du juge Brian Murphy, l'accusant de vouloir imposer une politique étrangère par un « juge activiste d'extrême gauche ».
Selon un communiqué du DHS, le vol d'expulsion parti du Texas visait à éloigner des individus ayant commis des crimes « d'une monstruosité et d'une barbarie uniques », à tel point qu'« aucun pays au monde ne voulait les accepter ». Mardi soir, le juge Murphy a émis une ordonnance d'urgence exigeant que l'administration Trump « maintienne en détention les membres du groupe en cours d'expulsion vers le Soudan du Sud ou tout autre pays tiers », afin de pouvoir les rapatrier si la Cour jugeait ces expulsions illégales.
Tricia McLaughlin, secrétaire adjointe du DHS, a salué le travail « courageux » du département d'État et de l'ICE, ayant permis de trouver un pays acceptant ces « étrangers illégaux vicieux ». Todd Lyons, directeur par intérim de l'ICE, a exprimé son exaspération face aux pays refusant de reprendre leurs ressortissants criminels, ce qui conduit selon lui à leur libération répétée aux États-Unis. Il a crédité le leadership du président Trump et de la secrétaire Noem pour avoir permis l'éloignement de ces « menaces pour la sécurité publique ».
Le DHS a cité plusieurs individus dont l'expulsion serait compromise par la décision du juge, détaillant leurs casiers judiciaires accablants : meurtres, viols, trafic de drogue, et autres crimes violents. Parmi eux figurent Enrique Arias-Hierro (Cuba), Jose Manuel Rodriguez-Quinones (Cuba), et Kyaw Mya (Birmanie), condamné pour actes lascifs sur un enfant de moins de 12 ans.
McLaughlin a qualifié la situation d'« absolument absurde », dénonçant une tentative de « dictature judiciaire » sur la politique étrangère américaine, tout en affirmant respecter la loi. Ce développement risque d'attiser les tensions déjà vives autour des politiques d'immigration, des pouvoirs judiciaires et de la sécurité publique.
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