Les politiques commerciales 'woke' de l'Europe menacent les relations transatlantiques
L'Union européenne cherche à imposer des valeurs progressistes aux pays en développement, exacerbant les tensions transatlantiques. Alors que les États-Unis et l'Europe peinent à réinitialiser leurs relations commerciales et à trouver un consensus sur la liberté d'expression, le nouvel accord commercial 'woke' entre l'UE et les pays en développement risque d'aggraver les discordes.
L'UE, qui représente 27 États membres et 450 millions de citoyens, domine le commerce mondial avec un PIB de 20 000 milliards de dollars. En 2023, les échanges avec l'Afrique, l'Asie et les Caraïbes ont atteint 125 milliards de dollars. Le nouvel accord de Samoa, signé en 2023 mais pas encore ratifié, vise à élargir ces relations au-delà de l'accès aux marchés.
Ce traité, présenté comme le 'cadre global' des relations avec 79 pays et 2 milliards d'habitants, inclut des clauses sur les droits humains progressistes. Des idéologues au sein de l'UE l'utilisent pour promouvoir des agendas sociaux comme l'avortement et l'idéologie du genre, sous couvert de droits humains.
L'accord exige des pays signataires qu'ils luttent contre les 'discours et crimes haineux', une notion souvent utilisée en Europe pour restreindre la liberté d'expression. Cela contraste avec les valeurs traditionnelles de nombreux pays en développement, où l'avortement reste strictement régulé.
La France et la Pologne ont récemment renforcé leurs lois sur l'avortement, tandis que l'UE tente de l'ériger en droit fondamental. Cette approche a failli faire échouer la signature du traité, car la plupart des pays en développement y sont opposés.
L'accord de Samoa risque aussi d'isoler les États-Unis et de contrecarrer les efforts de l'administration Trump pour établir des accords bilatéraux basés sur les 'valeurs américaines'. Le secrétaire d'État Marco Rubio a réaffirmé l'engagement des États-Unis envers la Déclaration de consensus de Genève, qui promeut la santé des femmes et la famille, en opposition directe avec l'accord de Samoa.
Heureusement, des forces conservatrices, comme le gouvernement italien de Giorgia Meloni, gagnent en influence dans les institutions européennes. Avec la réélection de Trump, elles disposent d'un allié puissant pour résister à cette imposition néocoloniale de politiques sociales progressistes.