Ce que le projet de loi massif de Trump ferait réellement : une analyse approfondie
Le projet de loi ambitieux du président Donald Trump, surnommé "One Big Beautiful Bill", est sur le point d'être adopté par les républicains. Ce texte législatif de 887 pages réduit les impôts, diminue les programmes sociaux, finance les déportations massives, nuit à l'industrie des énergies propres et fait exploser la dette nationale. Les analystes indépendants estiment que ce projet ajoutera au moins 3 000 milliards de dollars à la dette américaine.
Le projet de loi maintient les réductions d'impôts de 2017, qui devaient initialement expirer en 2025, et introduit de nouvelles mesures fiscales "populistes" comme l'exonération des pourboires. Cependant, les principaux bénéficiaires restent les riches et les entreprises, grâce à des avantages fiscaux permanents. Parallèlement, les programmes sociaux comme Medicaid et les bons alimentaires subissent des coupes drastiques, affectant des millions d'Américains à faible revenu.
Dans le domaine de l'énergie, le projet de loi supprime de nombreuses incitations aux énergies propres mises en place par l'administration Biden, ciblant particulièrement les secteurs solaire et éolien. Il impose également des restrictions sur l'utilisation de composants chinois dans les projets d'énergie renouvelable.
Pour contrebalancer ces réductions, le texte prévoit d'importants financements pour le mur frontalier (50 milliards de dollars), les déportations massives (45 milliards) et les opérations d'immigration (30 milliards). L'armée bénéficiera quant à elle de 150 milliards de dollars pour des projets comme le "Golden Dome", un système de défense antimissile.
Malgré ces coupes budgétaires, le projet de loi entraînera une augmentation massive de la dette nationale, estimée à au moins 3 000 milliards de dollars. Les républicains misent sur les effets stimulants des réductions d'impôts à court terme, tout en minimisant l'impact politique des coupes dans les programmes sociaux, qui touchent principalement les électeurs démocrates.