Agriculteurs sud-africains démentent Trump : Pas de « génocide blanc » en Afrique du Sud
Les agriculteurs sud-africains rejettent fermement les affirmations du président américain Donald Trump concernant un prétendu « génocide blanc » dans leur pays. La semaine dernière, Trump a déclaré que les fermiers blancs étaient « tués » en Afrique du Sud post-apartheid et a accordé le statut de réfugié à des dizaines d’Afrikaners. Cependant, le Dr. De Jager, responsable de la Southern African Agri Initiative, a catégoriquement réfuté ces allégations dans un entretien avec DW.
Selon le Dr. De Jager, les attaques contre les fermes, bien que préoccupantes, ne constituent en aucun cas un génocide. Il a souligné qu’il n’y avait aucune raison valable pour fuir le pays. Ces propos font suite à une récente rencontre entre Trump et le président sud-africain Cyril Ramaphosa, où le sujet a été abordé de manière controversée.
Lors de cette réunion à la Maison Blanche, Trump a présenté des allégations non fondées sur un prétendu génocide des fermiers blancs, une théorie largement discréditée. Ramaphosa a dû répondre à ces accusations lors d’un échange tendu, bien documenté par les médias internationaux. La BBC et le Wall Street Journal ont notamment rapporté cet incident inhabituel.
Par ailleurs, des vidéos et des reportages ont circulé, alimentant le débat sur les réseaux sociaux. Cependant, les experts et les organisations locales insistent sur le fait que la situation, bien que complexe, est loin de correspondre à la définition d’un génocide. Les attaques visant les fermes sont un problème de sécurité général, et non une campagne ciblée contre une communauté spécifique.
Cette polémique intervient dans un contexte plus large de tensions politiques et sociales en Afrique du Sud, où les questions foncières et les inégalités historiques restent des sujets sensibles. Les déclarations de Trump ont ravivé les débats, mais les faits sur le terrain ne corroborent pas ses dires. Les agriculteurs sud-africains, qu’ils soient blancs ou noirs, continuent de travailler dans un environnement difficile, mais sans la menace d’un génocide.