Nintendo Switch 2 : L'analyse hardware par Digital Foundry - Entre prouesses techniques et déceptions
La Nintendo Switch 2 marque un tournant dans la stratégie console de Nintendo, alliant améliorations générationnelles et philosophie hybride TV/portable. Notre test révèle des performances globalement positives, mais des choix d'écran LCD problématiques ternissent l'expérience.
Au cœur de la Switch 2, un processeur Nvidia customisé basé sur des nœuds 8nm/10nm de Samsung, légèrement en retard face au Steam Deck. Avec huit cœurs ARM Cortex A78C (six accessibles) et un GPU Ampere de 1536 cœurs, la console offre un bond générationnel, bien que limité thermiquement.
L'autonomie impressionne : 2,5 heures sur des jeux exigeants comme No Man's Sky, grâce à une consommation maîtrisée (8W en moyenne). Le design, plus grand mais fin, reste ergonomique, et l'écran améliore la reproduction des couleurs. Cependant, le LCD peine à dépasser 420 nits, offrant un HDR décevant et un flou cinétique pire que la Switch originale.
Le VRR, bien que théoriquement fonctionnel (40-120Hz avec LFC), montre des ratés pratiques dans Cyberpunk 2077, poussant à privilégier le 30fps verrouillé. Les connexions WiFi et Ethernet sont en revanche très améliorées, avec des téléchargements jusqu'à 10x plus rapides.
Le Game Share, ambitieux, souffre de latence et de qualité vidéo médiocre (équivalent 360p). À l'inverse, le Game Chat, intégrant une isolation vocale IA digne du RTX Broadcast, est une réussite, même si il impacte parfois les performances CPU.
Malgré quelques défauts (câbles USB-C trop courts, système de cartes virtuelles mal conçu), la Switch 2 s'impose comme une upgrade générationnelle réussie, portée par son efficacité énergétique et son catalogue prometteur.