La dernière commissaire démocrate de la FCC ignore pourquoi Trump ne l'a pas encore licenciée
Anna Gomez, la dernière commissaire démocrate de la Federal Communications Commission (FCC), se demande pourquoi le président Donald Trump ne l'a pas encore licenciée. Malgré ses critiques publiques contre les actions de l'administration Trump et du président de la FCC, Brendan Carr, Gomez conserve son poste dans un contexte où les démocrates sont systématiquement écartés des agences fédérales.
Chaque matin, Gomez vérifie ses emails avec l'appréhension de trouver un avis de licenciement. Cette crainte est fondée, car Trump a déjà limogé sans motif deux commissaires démocrates de la Federal Trade Commission (FTC), violant ainsi un précédent établi par la Cour suprême.
Avec le départ récent des commissaires Geoffrey Starks (démocrate) et Nathan Simington (républicain), la FCC ne dispose plus du quorum nécessaire pour voter sur des décisions importantes. Gomez doute que Trump nomme un autre démocrate pour rétablir l'équilibre, affirmant n'avoir vu que des licenciements de démocrates sous son administration.
Malgré ses désaccords publics avec Carr, Gomez entretient une "bonne relation de travail" avec lui. Elle souligne cependant que la FCC devrait éviter de traiter des questions majeures sans quorum, comme l'acquisition de Frontier par Verizon pour 20 milliards de dollars, qu'elle qualifie d'accord opaque.
Lors d'un événement avec la Consumer Technology Association, Gomez a exprimé des réserves sur les garde-fous de la FCC contre les conflits d'intérêts avec les entreprises d'Elon Musk, comme SpaceX. Elle a également reçu un soutien transpartisan lors de sa tournée nationale pour défendre le Premier Amendement, qu'elle considère comme une question de principes et non de politique partisane.