Nouvelles directives du programme BEAD : les États américains plongés dans le doute
Les directives fédérales publiées la semaine dernière ont semé le trouble dans le programme BEAD, laissant les États et les parties prenantes dans l'incertitude quant à la marche à suivre. Le secrétaire au Commerce Howard Lutnick a annoncé des modifications majeures au programme de 42,5 milliards de dollars après un examen de trois mois, supprimant notamment la préférence pour la fibre optique et assouplissant les règles sur la main-d'œuvre et l'environnement. Trois États – Delaware, Louisiane et Nevada – ont vu leurs plans finaux approuvés sous l'administration Biden être annulés, provoquant la colère de certains élus. La sénatrice démocrate du Nevada Jacky Rosen a menacé de bloquer les nominations au département du Commerce jusqu'à ce que son État retrouve son financement. Les bureaux locaux du broadband tentent désormais de comprendre l'impact de ces changements. Certains, comme ceux du Vermont et du Maine, analysent minutieusement les nouvelles directives, tandis que d'autres, comme la Virginie-Occidentale, saluent une plus grande flexibilité. Les réactions extérieures sont mitigées : des groupes comme Public Knowledge dénoncent un gaspillage d'opportunité, tandis que des associations professionnelles approuvent la neutralité technologique. La confusion règne alors que les États doivent revoir leurs plans dans un délai très court.