Le GOP du Sénat soutient l'abrogation des programmes de remise de prêts étudiants et des plans de remboursement basés sur le revenu
Les républicains du Sénat ont dévoilé mardi leur version du volet enseignement supérieur du projet de loi de conciliation adopté par la Chambre des représentants le mois dernier. Cette version menace les programmes clés de remise de prêts étudiants et les plans de remboursement abordables basés sur le revenu (IDR). Bien que les sénateurs républicains aient apporté quelques modifications mineures au texte de la Chambre, l'essentiel des dispositions abrogeant ces programmes a été conservé, augmentant ainsi les chances qu'elles soient intégrées dans la version finale de la loi. Le sénateur Bill Cassidy (R-La.), président du Comité sénatorial de la santé, du travail, de l'éducation et des pensions, a défendu ces changements, affirmant qu'ils s'attaquaient aux causes profondes de la crise de la dette étudiante. Cependant, les groupes de défense des consommateurs dénoncent une attaque contre les emprunteurs, qui verraient leurs mensualités augmenter considérablement. Le projet de loi supprimerait la plupart des plans IDR existants, comme ICR, PAYE et SAVE, et les remplacerait par un nouveau plan appelé RAP, qui étendrait la durée de remboursement à 30 ans. Il éliminerait également l'admissibilité au programme de remise de prêts pour le service public (PSLF) pour les résidents en médecine et en dentisterie, et restreindrait l'autorité du Département de l'Éducation à élargir les voies d'accès à la remise de dette. Les prochaines étapes impliquent un examen par un comité sénatorial avant un vote final, avec des marges étroites pour les républicains dans les deux chambres du Congrès.