Howard Schultz avoue avoir fait 'la roue' en entendant la stratégie 'Retour à Starbucks' du PDG Niccol
LAS VEGAS, NEVADA — L'ancien PDG de Starbucks, Howard Schultz, a révélé mercredi avoir fait "la roue" dans son salon lorsque l'actuel dirigeant Brian Niccol a présenté sa stratégie "Retour à Starbucks". L'enthousiasme de cet émérite président de 71 ans constitue un précieux soutien pour Niccol, qui tente de redresser les ventes en berne et de restaurer la culture de l'enseigne. Schultz, artisan de la transformation de Starbucks en géant mondial du café, a fait une apparition surprise lors de l'événement Leadership Experience à Las Vegas, apportant son soutien public aux plans de Niccol. Ce rassemblement de trois jours réunit plus de 14 000 responsables de magasins nord-américains pour écouter la direction alors que l'entreprise entame sa mue. Niccol a pris les rênes en septembre après le limogeage de Laxman Narasimhan, successeur choisi par Schultz. Ce dernier était brièvement revenu aux commandes en 2022 pour un troisième mandat intérimaire, mais a confirmé à CNBC qu'il ne comptait pas reprendre du service. Bien que n'ayant plus de rôle officiel, Schultz conserve le droit d'assister aux réunions du conseil d'administration. Dès sa première semaine, Niccol a détaillé sa stratégie de relance dans une lettre ouverte, promettant un "retour à l'ADN Starbucks". Les mois suivants ont vu se concrétiser cette vision : retour des sièges en salle, messages personnalisés sur les tasses, et recentrage du marketing sur le café plutôt que sur les promotions. Lors de l'annonce du départ de Narasimhan, Schultz avait publiquement soutenu Niccol, qualifiant l'ex-PDG de Chipotle de "leader dont l'entreprise a besoin". Le Leadership Experience marque cependant leur première apparition publique conjointe. Durant le bref mandat de Narasimhan, Schultz n'avait pas mâché ses mots face aux performances décevantes. Après des résultats trimestriels médiocres, il avait critiqué sur LinkedIn l'expérience mobile et l'innovation produit, appelant à se concentrer sur des articles premium distinctifs. Mais pour Schultz, les problèmes dépassaient les simples dysfonctionnements opérationnels : "La culture n'était pas comprise, ni valorisée, ni préservée", a-t-il déclaré mercredi.