« Comment a-t-il réussi ça ?! » — Nic Batum avoue revoir sans cesse la performance olympique légendaire de Stephen Curry contre la France
« Comment a-t-il réussi ça ?! » — Nic Batum avoue revoir sans cesse la performance olympique légendaire de Stephen Curry contre la France. On dit souvent que la chose la plus difficile à regarder est sa propre défaite. Mais demandez à Nicolas Batum, et il vous dira qu'il ne peut s'empêcher de revoir cette défaite face à Stephen Curry. Imaginez la scène : les cris de la foule parisienne s'estompent dans un silence stupéfait alors qu'un homme s'éloigne de l'arc et marque quatre paniers à trois points en seulement 2 minutes et 47 secondes — chaque tir plus audacieux que le précédent. Même aujourd'hui, le vétéran des Los Angeles Clippers revit ce moment, les yeux écarquillés, en se demandant : « Mais comment a-t-il fait ça ?! » Le 10 août 2024, l'équipe américaine a remporté son 17e titre olympique avec une victoire 98-87 contre la France. Pourtant, aucune statistique ni médaille ne peut capturer l'incroyable spectacle offert par Curry en fin de match : huit paniers à trois points sur 12 tentatives, 24 points marqués derrière la ligne des trois points, dont la moitié dans les trois dernières minutes. Quelle soirée ! Quel héritage !
Bien avant cette séquence décisive, Curry avait déjà sauvé l'équipe américaine d'une défaite en demi-finale, rappelant à tous pourquoi il est quadruple champion NBA. Mais c'est son exploit en finale contre la France qui a laissé Batum sans voix. Alors que la France revenait à trois points, Curry est passé en mode surpuissance. Dans le podcast « The Young Man and The Three », Batum a confessé : « D'habitude, quand quelque chose de mal vous arrive, vous ne voulez pas le revoir. Mais là, je regarde cette action en me demandant : comment a-t-il fait ?… Ils ont dû sortir les deux meilleures minutes de sa carrière pour nous battre. »
Ses mots soulignent le paradoxe de la défaite sportive : la douleur de perdre, mais aussi la fascination face à une grandeur transcendante. Dans un match chargé d'enjeux nationaux et olympiques, Curry a marqué tous ses 24 points derrière la ligne des trois points, scellant une victoire 98-87 et prolongeant la série ininterrompue de médailles d'or américaines à cinq Jeux Olympiques d'affilée. Une démonstration magistrale entrée dans la légende.
Le respect de Batum ne relève pas de la simple courtoisie d'après-match. Dans le documentaire Netflix « Court of Gold », sorti en février 2025, l'ancien international français revient sur les émotions de cette finale. Selon Sports Illustrated, il a reconnu, avec un mélange d'admiration et de respect, que seul Curry pouvait réaliser un tel exploit sur la plus grande scène mondiale. « En tant que joueur, c'est dur. Mais parfois, il faut reconnaître que c'était fou. 99,99999 % des joueurs auraient raté ce tir. Un seul pouvait le réussir. Lui. »
Pour Batum, ces Jeux Olympiques représentaient bien plus qu'une chasse aux médailles. À 36 ans, après plus de 16 ans de carrière en NBA, chaque apparition internationale portait le poids d'un héritage. Malgré des statistiques modestes (4,0 points et 2,8 rebonds en moyenne avec les Clippers lors de la saison 2024-2025), il porte cette défaite comme un badge d'honneur.
Alors que le monde du sport tourne la page des Jeux de Paris, l'héritage de cette soirée perdure. Pour l'équipe américaine, c'est une nouvelle médaille d'or ajoutée à son palmarès. Pour Curry, un nouveau joyau dans une carrière déjà brillante. La défaite peut être amère, mais elle laisse parfois un goût sucré : celui d'avoir assisté à l'histoire. Le choix de Batum de revoir encore et encore la performance de Curry prouve que la vraie grandeur transcende les rivalités.