Inde et autres pays : qu'est-ce qui explique la flambée des cas de COVID ?
L'Inde a signalé une augmentation soudaine des cas de COVID depuis fin mai, avec plus de 5 000 cas actifs recensés. Ce phénomène s'inscrit dans une tendance mondiale où de nouvelles souches du virus continuent d'émerger plus de cinq ans après le début de la pandémie.
Selon le ministère indien de la Santé, le pays compte actuellement 5 364 cas actifs. Depuis le 1er janvier, plus de 4 700 personnes ont guéri et 55 sont décédées des suites du virus.
La principale variante responsable de cette nouvelle vague, nommée NB.1.8.1, a été détectée au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Australie, en Thaïlande, en Chine et à Hong Kong. Elle représente désormais 10,7 % des séquences soumises à l'OMS fin avril.
Une seconde variante, LF.7, contribue également à la hausse des cas en Inde. Le NB.1.8.1, classé comme « variant sous surveillance » par l'OMS, présente des modifications génétiques susceptibles d'affecter le comportement du virus.
Les chercheurs ont observé que cette souche se lie plus efficacement aux récepteurs cellulaires humains, ce qui pourrait expliquer sa transmissibilité accrue. Les symptômes incluent maux de gorge, toux, fièvre et parfois des troubles gastro-intestinaux.
Bien que les vaccins restent efficaces contre les formes graves, cette variante pourrait partiellement contourner l'immunité acquise. Les autorités sanitaires recommandent donc le port du masque et la distanciation sociale pour limiter la propagation.