Après 25 ans de fidélité, la hausse des prix d'Adobe me force à dire adieu
Cela fait 25 ans que j'utilise les logiciels Adobe sous une forme ou une autre. J'ai commencé à les apprendre à l'université, j'ai retouché des photos dans Photoshop 5.5 pour des journaux, puis j'ai utilisé InDesign pour la mise en page de magazines lorsque ce logiciel a remplacé QuarkXpress dans le cœur de nombreuses maisons d'édition. En tant que freelance, j'ai payé moi-même les logiciels Adobe avec un abonnement Creative Cloud selon mes besoins. Mais aujourd'hui, je me retrouve à chercher des alternatives. Pourquoi ? Parce que ma méthode préférée d'abonnement – acheter un code prépayé pour un an du Photography Plan (Photoshop et Lightroom, plus 20 Go de stockage cloud que j'utilisais à peine) – n'existe plus. Adobe a supprimé cette option, et je devrai désormais payer trois fois plus pour obtenir la même chose, mais avec 1 To de stockage cloud au lieu de 20 Go. Mon abonnement d'octobre 2024 coûtait 82 £ ; le nouveau forfait 1 To s'élève à 249 £. C'est profondément agaçant.
Je ne suis pas particulièrement contre le modèle d'abonnement d'Adobe, car il évite de débourser une grosse somme d'un coup et permet des mises à jour constantes. Les montants ne sont pas exorbitants, et cette formule revient moins cher qu'un abonnement mensuel, surtout avec des promotions comme celles du Black Friday. J'adore faire des économies, et le code prépayé me semblait une bonne affaire. Malgré quelques problèmes de performance de Lightroom sous Windows, j'avais accès aux deux logiciels que j'utilise pour la retouche photo.
Changer de logiciel peut être un vrai défi. Il m'a fallu des mois pour ne plus utiliser les raccourcis clavier de Quark dans InDesign, et même passer de Windows à Mac perturbe la mémoire musculaire. Mais parfois, il faut se résigner. Voici donc mon plan : j'ai déjà la suite Affinity (une excellente alternative aux logiciels de design), qui propose un bon outil de retouche d'images et une application de mise en page performante, compatible avec mon iPad Pro. J'y ajoute ON1 Photo Raw, un équivalent de Lightroom pour l'organisation et le traitement RAW, doté d'un outil de réduction de bruit rivalisant avec celui d'Adobe. Après tout, il est plus facile de corriger le bruit en post-production que de gérer un flou de mouvement.
Je vais m'efforcer d'utiliser ces alternatives plutôt que Lightroom et Photoshop autant que possible. Avec le temps, je maîtriserai leurs raccourcis et workflows, et je pourrai abandonner définitivement Adobe. Ce plan est audacieux, et son succès n'est pas garanti – je devrai garder InDesign pour certains projets –, mais cette augmentation tarifaire a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Si vous envisagez aussi de quitter Adobe, consultez nos comparatifs Photoshop vs Krita et Photoshop vs GIMP.