Quel président a le mieux géré les relations avec la Chine ? De Bush à Obama, Trump et Biden
Les relations commerciales entre les États-Unis et la Chine ont évolué sous chaque président américain depuis George W. Bush jusqu'à Joe Biden. Cet article examine les performances de chaque administration en matière de déficit commercial, d'exportations et d'importations avec la Chine, à travers sept questions clés.
Première question : Qui a le plus réduit le déficit commercial avec la Chine ? Donald Trump, avec une baisse de 38,86 milliards de dollars durant son premier mandat. Cette réduction résulte principalement des droits de douane imposés sur les produits chinois, maintenus par Biden.
Deuxième question : Qui a le plus détérioré le ratio exportations/importations ? Paradoxalement, Trump aussi. Malgré la réduction du déficit, le pourcentage d'exportations américaines vers la Chine a légèrement baissé à 20,06%, en raison des mesures de rétorsion chinoises.
Troisième question : Qui a le plus amélioré ce ratio ? Barack Obama, qui l'a fait passer de 15,92% sous Bush à 20,10% durant son premier mandat, profitant de la récession pour limiter les importations.
Quatrième question : Sous qui les exportations vers la Chine ont-elles le plus augmenté ? George W. Bush, avec un doublement durant son second mandat, tiré par la croissance chinoise post-adhésion à l'OMC.
Cinquième question : Qui a vu les importations chinoises croître le plus vite ? Encore Bush, avec +71,74%, reflétant l'essor manufacturier chinois.
Sixième question : Quel écart croissance export/import est le plus marqué ? Obama (+32,48 points), bénéficiant du rebond post-crise des subprimes.
Septième question : Qui combine réduction du déficit et amélioration du ratio ? Joe Biden, ramenant le ratio à 23,94%, son plus haut niveau depuis l'entrée de Chine à l'OMC.
L'analyse montre que chaque président a eu des approches distinctes : Bush a profité de l'expansion chinoise, Obama a rééquilibré les échanges post-crise, Trump a priorisé la réduction du déficit par les tarifs douaniers, tandis que Biden combine réduction du déficit et amélioration des exportations. Cependant, la baisse du déficit avec la Chine s'accompagne d'une augmentation du déficit global, remettant en question l'efficacité réelle de ces politiques.