Des chercheurs découvrent des 'preuves convaincantes' des possibles restes de l'Arche de Noé en Turquie
Un groupe de chercheurs internationaux affirme se rapprocher de l'identification des possibles restes de l'Arche de Noé, avec de nouveaux résultats prometteurs. Le site de Durupinar, dans l'est de la Turquie, est au cœur de ces recherches depuis les années 1950. Récemment, des analyses de sol ont révélé des niveaux élevés de matière organique et de potassium, suggérant la présence de bois ancien.
Les échantillons de sol, collectés en septembre dernier et analysés pendant l'hiver, montrent une composition distincte de celle des coulées de boue environnantes. Selon l'organisation Noah's Ark Scans, ces résultats fournissent des preuves convaincantes d'une structure potentiellement artificielle sous la surface. Andrew Jones, archéologue en chef, a confirmé que les niveaux de carbone à l'intérieur de la formation en forme de bateau sont 2,72 fois plus élevés qu'à l'extérieur.
Le site, long de 515 pieds, correspond aux dimensions bibliques de l'Arche de Noé. Des scans radar en 2019 avaient déjà révélé des anomalies souterraines, dont un corridor central de 234 pieds et des structures angulaires pouvant être des pièces ou des couloirs. Jones a souligné que ces formations à angles droits suggèrent une conception intentionnelle, renforçant l'hypothèse d'une origine humaine.
Bien qu'aucune fouille ne soit prévue cette année, les chercheurs envisagent des études géophysiques supplémentaires et des carottages en 2025. Leur objectif est d'utiliser des techniques non destructives pour mieux comprendre ce qui se trouve sous le sol. William Crabtree, spécialiste des sols, a qualifié ces découvertes d'extraordinaires, confirmant la singularité du site.
Ces recherches s'inscrivent dans une quête de plusieurs décennies pour localiser l'Arche de Noé. Bien que des preuves définitives manquent encore, les dernières analyses offrent des indices convaincants qui pourraient relancer l'intérêt pour ce mystère biblique.