Cancer de la prostate chez Biden : Aucune preuve publique ne suggère une erreur médicale dans son dépistage
L'ancien président Joe Biden a été diagnostiqué avec un cancer agressif de la prostate, une nouvelle qui a surpris le public. Selon les dossiers médicaux publics et les recommandations médicales standard, il n'y avait aucune raison de procéder à des tests de dépistage il y a un an, malgré son âge avancé de 81 ans. Ce diagnostic souligne que les cancers peuvent parfois apparaître soudainement, même chez les patients bénéficiant des meilleurs soins.
La santé de Biden a été largement discutée lorsqu'il était le président le plus âgé en exercice. Lors de sa campagne pour sa réélection en 2024, de nombreux observateurs, y compris ses médecins, se sont interrogés sur les causes de sa démarche hésitante, de sa voix faible et de ses lapsus mentaux. Parmi les hypothèses figurait la maladie de Parkinson, bien qu'aucune nouvelle information n'ait été communiquée à ce sujet.
Une équipe de médecins de 11 spécialités a examiné Biden au centre médical militaire de Bethesda, dans le Maryland. Selon un rapport public détaillé publié en février 2024, il était traité pour des troubles du sommeil, une arythmie cardiaque, des taux lipidiques anormaux, un reflux gastro-œsophagien, des douleurs nerveuses aux jambes et des allergies saisonnières.
Le diagnostic de cancer a été posé après l'apparition de symptômes urinaires non spécifiés. Un examen a révélé un "petit nodule" dans sa prostate et un taux élevé d'antigène spécifique de la prostate (PSA). Une biopsie a confirmé un score de 9 sur 10 sur l'échelle de Gleason, indiquant un cancer agressif. Des tests supplémentaires ont montré que le cancer avait métastasé aux os, bien que l'os concerné n'ait pas été précisé.
Le rapport médical de février 2024 du Dr Kevin C. O'Connor, médecin de Biden, ne mentionnait pas de test PSA. Certains, comme le New York Post, ont remis en question cette omission, mais les recommandations médicales actuelles ne préconisent pas systématiquement ce test pour les hommes de plus de 70 ans en raison des risques de faux positifs et faux négatifs.
Le cas de Biden relance le débat sur l'étendue des examens médicaux pour les dirigeants politiques. Faut-il tout tester en raison de leur importance nationale ou suivre les recommandations standard ? La plupart des médecins consultés privilégient la seconde option pour éviter des procédures inutiles et potentiellement risquées.
L'histoire montre que plusieurs présidents américains ont eu des cancers, comme Reagan et Cleveland, tandis que d'autres candidats à la présidence, comme McCain et Tsongas, en sont morts. Le cancer agressif de la prostate peut être fatal en quelques mois, mais de nombreux patients survivent des années. Biden a annoncé que son cancer semblait sensible à l'hormonothérapie et qu'il discuterait des options de traitement avec ses médecins.
Dans un message sur X, Biden a écrit : "Le cancer nous touche tous. Comme beaucoup d'entre vous, Jill et moi avons appris que nous sommes plus forts dans nos moments de fragilité. Merci pour votre amour et votre soutien." Ce n'est pas la première fois que la famille Biden est confrontée à cette maladie.