Un baby-boomer confronté à un dilemme financier : Payer 1 414 $ de prêt étudiant ou voir son salaire amputé
James Southern, un baby-boomer de 63 ans, est confronté à un dilemme financier critique : commencer à rembourser ses prêts étudiants avec une facture de 1 414 $ ou risquer de voir une partie de son salaire saisie. Après une pause de cinq ans, les recouvrements forcés sur les prêts étudiants en défaut ont repris le 5 mai sous l'administration Trump. Southern, qui gagne un salaire modeste dans le secteur de la sécurité, affirme qu'il ne peut pas se permettre de payer cette somme tout en couvrant ses frais de subsistance.
Selon un relevé de compte examiné par Business Insider, le service de prêt étudiant de Southern lui a demandé soit 9 942 $ pour régulariser son compte, soit un paiement initial de 1 414,71 $. Avec un salaire à cinq chiffres, Southern estime que ces options sont inaccessibles. « Il n'y aura pas de retraite. Je mourrai au travail », a-t-il déclaré.
Le ministère de l'Éducation a notifié à 195 000 emprunteurs en défaut qu'une partie de leurs prestations fédérales serait retenue à partir de début juin. Bien que Southern n'ait pas encore reçu cette notification, il craint de subir le même sort. Linda McMahon, secrétaire à l'Éducation, a défendu la reprise des recouvrements, affirmant que cela n'était pas destiné à « être méchant envers les emprunteurs ».
Le nombre d'emprunteurs en défaut grave est passé de 0,8 % en 2024 à 8,04 % en 2025, selon la Réserve fédérale de New York. Rae Kaplan, une avocate spécialisée dans les prêts étudiants, recommande aux emprunteurs de demander un report de paiement en cas de difficultés financières. Cependant, Southern affirme que son service de prêt ne lui a offert aucune alternative viable.
Cheri, une emprunteuse de 67 ans ayant voté pour Trump, critique la reprise abrupte des recouvrements. Alex Ricci, président du National Council of Higher Education Resources, estime que les impacts ne se feront pas sentir immédiatement. Southern, quant à lui, reste désemparé face à son avenir financier.