10-bit vs 8-bit : Comprendre les différences cruciales pour une vidéo de qualité professionnelle
Les formats et paramètres vidéo peuvent sembler complexes, mais tout repose sur un équilibre entre taille de fichier et qualité. La capture en 8-bit, bien que produisant des fichiers plus légers et universellement compatible, montre ses limites lors de traitements poussés.
Tout comme les JPEG en photographie, les vidéos 8-bit conviennent pour un usage basique. Leurs 16,7 millions de couleurs suffisent pour des dégradés homogènes - jusqu'à ce qu'on les retouche intensivement. Les corrections excessives révèlent alors des bandes disgracieuses et une 'peigne' dans l'histogramme.
Le vrai problème surgit avec les profils log, conçus pour étendre la dynamique. Leur principe? Permettre un étalonnage précis en post-production. Mais avec seulement 256 niveaux par canal, le 8-bit peine à préserver les nuances après correction. D'où l'intérêt croissant du 10-bit chez les hybrides modernes.
Avec ses 1024 niveaux par canal, le 10-bit offre une marge de manoeuvre bien plus large pour l'étalonnage, surtout en log. Bien que peu visible sur des vidéos directement exploitables, cette profondeur supplémentaire devient cruciale pour les projets nécessitant un grading complexe.
Le choix entre 8 et 10-bit ne représente qu'un paramètre parmi d'autres, mais s'avère déterminant pour les professionnels du traitement couleur. Heureusement, la plupart des hybrides haut de gamme et caméras vlogging proposent désormais cette option.