AIPAC S'en Prend-il à Nouveau à Ilhan Omar ? Les Signes d'une Nouvelle Offensive
La représentante Ilhan Omar, membre du "Squad" à la Chambre des représentants américaine, pourrait être la nouvelle cible de l'AIPAC (American Israel Public Affairs Committee) lors des élections de mi-mandat de 2026. Un récent sondage envoyé aux électeurs de sa circonscription porte clairement la marque des stratégies habituelles du lobby pro-israélien.
Ce sondage, réalisé début du mois, commence par des questions classiques évaluant la performance d'Omar et de son potentiel rival Ryan Winkler, ancien élu démocrate du Minnesota. Mais la seconde partie se concentre sur la description d'Omar comme "l'une des membres du Congrès les plus anti-Israël", soulignant son vote contre une résolution condamnant les attaques du 7 octobre sans mentionner les victimes civiles palestiniennes.
Selon des experts politiques, c'est une tactique typique de l'AIPAC pour tester le terrain avant de soutenir un candidat challenger. Le groupe a dépensé plus de 100 millions de dollars lors du dernier cycle électoral pour éliminer des membres progressistes comme Cori Bush et Jamaal Bowman.
Omar affirme ne pas craindre ces groupes de pression : "Notre circonscription n'est pas à vendre. Si ce que défend l'AIPAC était vraiment populaire, ils n'auraient pas besoin de dépenser des millions pour diffamer ceux qui ne sont pas d'accord avec eux".
Ce sondage apparaît comme le signe le plus clair que l'AIPAC continue de cibler les élus progressistes critiques envers le soutien militaire américain à Israël. Notons cependant l'absence totale de questions sur l'opinion des électeurs concernant la guerre à Gaza ou un cessez-le-feu.