Enfin débarrassés de ces subventions vertes ! Poursuivons l'élimination des autres niches fiscales
Le « Big Beautiful Bill » a accompli de nombreuses choses, pas toutes positives. Une avancée notable a été l'abrogation de nombreuses subventions pour les énergies vertes prévues par l'Inflation Reduction Act. Bien que le Congrès n'ait pas tenu la promesse de Donald Trump de toutes les supprimer, ce recul marque une rare victoire contre les lobbies. Je soutiens le développement des énergies renouvelables, mais les subventions faussent le marché, favorisent les entreprises établies et étouffent l'innovation. Selon le Cato Institute, ces aides devaient initialement coûter 1 200 milliards de dollars sur 10 ans. La version initiale du budget imposait des délais stricts pour les crédits d'impôt éoliens et solaires, mais le Sénat a édulcoré ces mesures. Des exemptions ont été ajoutées et des prolongations accordées. Par exemple, les projets lancés dans l'année suivant l'adoption de la loi peuvent bénéficier de crédits d'impôt pendant 10 ans. Même affaiblie, cette réforme devrait réduire les subventions vertes de 500 milliards de dollars sur 10 ans. Certains dénoncent l'injustice de couper les aides aux énergies vertes alors que les combustibles fossiles bénéficient aussi de subventions. Cependant, ces dernières sont minimes comparées aux aides massives accordées aux énergies renouvelables. Selon Adam Michel du Cato Institute, les énergies vertes reçoivent 19 à 30 fois plus de subventions par unité d'énergie produite que le charbon, le pétrole ou le gaz naturel.