Trump mène la course vers le bas : Le déclin de la confiance américaine
La confiance, cette qualité inégalement répartie entre les individus et les nations, façonne les destins. Les psychologues parlent de « locus de contrôle interne » pour décrire ceux qui croient en leur capacité à maîtriser leur avenir. Cette assurance, certaines nations la possèdent, d’autres l’ont perdue. Dans un billet récent, l’économiste Alex Tabarrok compare l’Amérique des années 1950, pleine d’une confiance assumée, à celle d’aujourd’hui, plus puissante mais rongée par le doute. Face au lancement de Spoutnik en 1957, les États-Unis ont réagi avec détermination : création de la NASA, augmentation massive des budgets recherche et éducation. Cette époque contrastait avec l’actuelle rivalité avec la Chine, où l’Amérique semble hésitante. Les leaders des années 1950 comprenaient que la suprématie passait par l’innovation et l’éducation. Sous Eisenhower, le pays a triplé le budget de la National Science Foundation et lancé des réformes éducatives majeures. Résultat : les universités américaines, autrefois à la traîne, ont dominé le monde à la fin de la Guerre froide. Aujourd’hui, avec seulement 3% du budget fédéral consacré à la R&D, le pays peine à retrouver cette audace.