‘Love Island USA’ : Quand la célébrité tourne au cauchemar sous le poids des fans toxiques
Diffusé en temps réel contrairement à la majorité des émissions de télé-réalité, Love Island USA offre un aperçu des attitudes américaines en matière de sexualité et de rencontres, tout en soulevant la question de qui mérite de figurer à l'écran. Alors que la saison précédente avait été appréciée, la saison 7 a déclenché une vague de réactions négatives, poussant les producteurs à diffuser un message contre le cyberharcèlement avant l'épisode du 24 juin. Malgré cela, cette saison bat des records d'audience et voit une augmentation massive des interactions sur les réseaux sociaux, avec même un spin-off, Love Island: Beyond The Villa. Cependant, cette exposition médiatique intense a un prix : les candidats subissent souvent des vagues de haine en ligne bien après leur passage dans l'émission. Vanna Einerson, une participante de la saison 7, a éclaté en larmes après avoir lu des commentaires sur son apparence physique. Amy Hart, candidate britannique, a témoigné devant le Parlement après avoir reçu des menaces de mort. Kendall Washington, finaliste de la saison 6 américaine, a été victime de remarques homophobes après la diffusion non consentie de vidéos explicites. Noah Sheline, partenaire de la candidate Huda Mustafa, a supplié les fans de cesser leurs attaques en ligne, rappelant qu'elle était une mère avant tout. Chelley Bissainthe a dû désactiver les commentaires sur Instagram face aux menaces. Ariana Madix, animatrice de l'émission, a évoqué le soutien psychologique offert aux candidats, mais le véritable changement doit venir des fans eux-mêmes. Par ailleurs, trois candidats de la saison 7 (Yulissa Escobar, Austin Shepard et Cierra Ortega) ont été sanctionnés pour des propos haineux tenus en ligne avant leur participation. Escobar a été exclue pour l'usage du mot en « n », Shepard a été éliminé après la résurgence de contenus choquants, et Ortega a présenté des excuses publiques pour une insulte raciale.