Trump lève les sanctions contre la Syrie : une opportunité pour Israël de normaliser ses relations
Le président américain Donald Trump a officiellement mis fin aux sanctions contre la Syrie lundi 30 juin, dans le but de réintégrer ce pays dévasté par la guerre dans l'économie mondiale, alors qu'Israël envisage des relations avec son nouveau leadership. Cette décision, qui suit la levée partielle des sanctions en mai, marque la fin de l'état d'urgence national en vigueur depuis 2004 et des sanctions étendues affectant notamment la banque centrale syrienne. Le secrétaire d'État Marco Rubio a salué cette initiative comme reflétant la vision d'une Syrie stable et en paix avec ses voisins. Les États-Unis engagent également un processus complexe pour retirer la Syrie de la liste des États soutenant le terrorisme, un statut qui remonte à 1979. Cette mesure pourrait favoriser les investissements et permettre à la Syrie de réintégrer le système financier international, comme en témoigne son premier virement électronique récent depuis 2011. Cependant, des sanctions persistent contre l'ancien gouvernement, dont Bachar al-Assad, réfugié en Russie. Le ministre syrien des Affaires étrangères a qualifié cette décision de "tournant majeur" pour la reconstruction du pays. Parallèlement, Israël, après avoir initialement exprimé des réserves sur le nouveau leadership syrien, envisage désormais une normalisation des relations dans le cadre des accords d'Abraham, profitant du déclin de l'influence iranienne dans la région. Malgré ces développements positifs, la Syrie reste confrontée à des défis sécuritaires, comme en témoigne l'attaque meurtrière contre une église orthodoxe à Damas en juin.