Donkey Kong Bananza : Une merveille destructrice qui surpasse Super Mario Odyssey, et c'est incompréhensible qu'il ne soit pas une exclusivité de la Switch 2
Avant de découvrir Donkey Kong Bananza, le célèbre singe avait du pain sur la planche pour me convaincre. Je dois admettre que je n’ai jamais joué à aucun des jeux de DK, mon expérience se limitant à le voir comme mon ennemi juré dans chaque Mario Kart, de la DS à Mario Kart World (pourquoi est-ce toujours lui ?!). De plus, Donkey Kong Bananza devait proposer quelque chose de vraiment impressionnant pour justifier son statut d’exclusivité Switch 2, dans un contexte de sorties encore limitées pour la nouvelle console. Après une session de prévisualisation de deux heures et demie, je suis conquis. Le jeu s’appuie habilement sur les bases de Super Mario Odyssey, en ajoutant des pouvoirs de Bananza dévastateurs et une mécanique de destruction exceptionnelle. C’est une évolution par rapport à Odyssey, même si cette complexité peut parfois poser problème. Ces améliorations me font presque regretter que Nintendo n’ait pas retardé la Switch 2 pour inclure ce jeu dans sa bibliothèque de lancement.
Développé par la même équipe que Super Mario Odyssey, Donkey Kong Bananza reprend la formule du platforming dynamique dans des mondes vibrants et secrets, mais en y ajoutant une touche supplémentaire. Vous incarnez Donkey Kong, fraîchement relooké, accompagné de Pauline, à travers un voyage vers le noyau de la planète pour contrecarrer les plans de la maléfique Void Company. Les niveaux sont incroyablement variés : lors de ma prévisualisation, j’ai exploré quatre couches souterraines – Ingot Isle, Lagoon Layer, Canyon Layer et Forest Layer – chacune offrant des défis uniques.
Ingot Isle sert de zone tutorielle où l’on découvre les poings destructeurs de DK. La mécanique de destruction est impressionnante : on peut réduire en miettes des pans entiers des niveaux, faisant voler poussière, terre et pépites d’or. Bien que chaque niveau ait un socle indestructible, la liberté offerte est immense. Dans Canyon Layer, par exemple, on peut creuser des tunnels à travers d’immenses formations rocheuses. Cependant, cette liberté peut aussi semer la confusion, notamment lorsque l’on détruit trop et que l’on perd le chemin principal. Heureusement, le jeu propose une carte 3D et des marqueurs d’objectifs pour se repérer.
Comme dans Super Mario Odyssey, Donkey Kong Bananza propose de nombreux collectibles, notamment les Golden Bananas. Cependant, contrairement à Odyssey, ils ne sont pas indispensables pour progresser. Toutes les cinq bananas collectées, vous obtenez un point de compétence à dépenser dans un arbre de talents. Ces améliorations incluent des boosts de santé ou des capacités spéciales pour les Bananzas, des transformations temporaires qui confèrent à DK des pouvoirs bestiaux. Le Kong Bananza, par exemple, le transforme en un gorille massif capable de détruire les matériaux les plus résistants. Ces transformations sont clairement le point fort du jeu, ajoutant une couche stratégique et ludique.
Malgré quelques baisses de framerate lors d’explosions de particules intenses, Donkey Kong Bananza est une expérience rafraîchissante. Il ne révolutionne pas le genre, mais il améliore intelligemment la formule d’Odyssey. Après cette prévisualisation, je suis non seulement devenu un fan de DK, mais aussi impatient de voir ce que cette équipe de développement pourra accomplir avec la puissance de la Switch 2. Si Nintendo réussit son coup, Donkey Kong Bananza pourrait bien devenir l’un des meilleurs jeux de la console.