Lyon rejoint la révolution open source : la troisième plus grande ville de France abandonne Microsoft
La ville de Lyon a officialisé son passage des logiciels Microsoft vers des solutions open source européennes, marquant une nouvelle étape dans la quête de souveraineté numérique. Cette décision s'inscrit dans une tendance européenne croissante visant à réduire la dépendance aux géants technologiques américains, tout en prolongeant la durée de vie des équipements informatiques.
Parmi les alternatives choisies figurent OnlyOffice (développé en Lettonie), Linux et PostgreSQL, ainsi que Territoire Numérique Ouvert pour les visioconférences. Avec environ 10 000 employés municipaux concernés, cette transition représente un défi organisationnel majeur, rappelant l'expérience mitigée de Munich par le passé.
Le mouvement gagne du terrain en Europe : le land allemand de Schleswig-Holstein et les villes danoises de Copenhague et Aarhus envisagent des mesures similaires. Bien que symbolique pour Microsoft, cette tendance pourrait avoir des conséquences financières si elle s'amplifie.
Aucun commentaire n'a été obtenu de la part de Microsoft concernant cette évolution. Les motivations lyonnaises combinent enjeux géopolitiques, environnementaux (éviter l'obsolescence programmée) et économiques, illustrant une reconfiguration stratégique des infrastructures numériques publiques en Europe.