L'émulation Switch a fait des pas de géant malgré la répression de Nintendo
Un an après la fermeture forcée de Yuzu par Nintendo, l'émulation Switch sur Android a non seulement survécu mais s'est considérablement améliorée. Alors que la Switch 2 peine à convaincre, les émulateurs offrent désormais une alternative viable pour jouer aux jeux Switch sur smartphone.
Le paysage de l'émulation Switch a connu des bouleversements majeurs depuis 2023. Après des progrès significatifs avec Yuzu et Ryujinx, Nintendo a porté plainte contre les développeurs, entraînant leur disparition. Mais la communauté a réagi avec une série de forks innovants.
Parmi les forks de Yuzu, Citron puis Eden ont marqué des avancées techniques notables. Eden, bien que récent, promet des améliorations de performance et d'interface qui rappellent l'âge d'or de Yuzu. Parallèlement, Kenji-NX émerge comme une alternative basée sur Ryujinx, optimisée pour les puces haut de gamme.
L'arrivée de la Switch 2 a paradoxalement boosté les performances des émulateurs. La mise à jour 64-bit de Mario Kart 8 Deluxe a notamment doublé les fps sur Android grâce à une meilleure compatibilité avec la couche NCE.
Nintendo maintient une position ferme contre l'émulation, allant jusqu'à briquer les consoles utilisant des cartes flash. Les développeurs d'émulateurs contournent ces restrictions en évitant tout fichier copyrighté, obligeant les utilisateurs à fournir leurs propres ROMs.
Malgré les risques légaux, l'émulation Switch continue de progresser. Face à une hardware vieillissante et des Joy-Cons défectueux, elle devient parfois la meilleure option pour profiter du catalogue Switch. La mort de Yuzu a finalement stimulé l'innovation dans une scène désormais plus résiliente et décentralisée.