Jour 49 : Un Zéro Perméthrine - Quand la Tempête Dicte le Rythme
Jour 49 : Un Zéro Perméthrine Spark Hotel, Daleville, VA (730.6 km), 0 mètre de dénivelé positif, 0 mètre de dénivelé négatif
Il est 6h59. Je me retourne dans le lit de l'hôtel et me cache la tête, ignorant le matin. L'alerte météo retentit sur mon téléphone. J'ouvre péniblement les yeux et déchiffre : avertissements de tempête dangereuse, pluies torrentielles, orages électriques, inondations locales et risque de tornades. Encore une journée joyeuse. Alors que mon cerveau assimile ces informations et l'absence de notre perméthrine promise pour hier, l'Historien revient de son Premier Petit Déjeuner.
Adaptabilité Clé Une idée surgit : en marchant quelques kilomètres supplémentaires demain, nous pouvons prendre un zéro (journée sans marche) aujourd'hui plutôt qu'un nero (journée avec peu de marche) et atteindre le même abri demain. La pluie tambourine contre la fenêtre. L'Historien semble fatigué, tout comme moi. Des tâches nous attendent avant le check-out à 11h. La tension est palpable. Sous la couette, j'évoque l'option zéro. Nous réalisons que cela optimiserait notre itinéraire pour la semaine. Instantanément, le stress diminue. Cette solution ne nous serait jamais venue à l'esprit sans le retard de la perméthrine.
Pourquoi la Perméthrine Mérite un Zéro Le risque chronique des randonneurs : la maladie de Lyme, transmise par les tiques infectées. Bien que rare (1,4% à 5,5% selon le temps d'attachement), la perméthrine réduit ce risque de 70%. Des randonneurs sans protection nous ont rapporté enlever plusieurs tiques quotidiennement. Notre vérification minutieuse nous maintient à 0 cas - un chiffre apprécié. La maladie de Lyme, traitable par antibiotiques si diagnostiquée tôt, peut sinon devenir invalidante. Avant-hier, un randonneur a dû quitter le sentier à cause d'un stade avancé, un moment poignant pour tous.
Arrivée de la Perméthrine À 9h30, je descends petit-déjeuner. Le soleil perce enfin, et la perméthrine arrive. Dans un espace vert derrière l'hôtel, équipements et vêtements sèchent au vent. Je vaporise soigneusement nos affaires, consciente du paradoxe : habituellement adeptes du bio, nous priorisons ici la sécurité contre les tiques. L'Historien part en covoiturage pour des courses, évitant les routes dangereuses pour piétons.
Repos et Orages Une sieste est interrompue par une nouvelle alerte : grêle et pluie violente menacent les vitres. L'Historien, pris dans l'orage, en profite pour une coupe de cheveux - son retour me surprend par son élégance soudaine. La tempête passée, nous préparons un départ anticipé demain, satisfaits de notre choix : ce zéro a protégé notre équipement et notre santé, un investissement précieux pour les miles à venir.
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Épilogue : L'Historien et moi, randonneurs en 1975 mais stoppés par les ampoules et l'hiver, reprenons le sentier pour nos 50 ans. Suivez notre aventure !