Death Stranding 2 m'a donné mal à la tête sans que je m'en rende compte : le piège des 30 fps sur console
Il y a un peu plus d'une semaine, après avoir passé une bonne partie de mon dimanche à livrer des colis à travers l'Australie dans Death Stranding 2: On the Beach, je me suis couché avec une douleur sourde derrière les tempes. J'ai d'abord attribué cela aux causes habituelles : manque d'hydratation, repas sauté, ou sevrage caféiné. Pourtant, lorsque les maux de tête ont persisté jusqu'au mardi, un nouveau suspect est apparu : Death Stranding 2 lui-même.
Ce n'est qu'après plusieurs jours de jeu que j'ai réalisé que le problème venait probablement du taux de rafraîchissement de 30 images par seconde (fps) du mode qualité par défaut sur PlayStation 5. Habitué aux 60 fps minimum sur PC, mon cerveau semblait ne plus tolérer ce débit plus lent, provoquant des céphalées persistantes.
Le jeu ne présente pourtant aucun des déclencheurs habituels de nausée : pas de chutes brutales de framerate, pas de champ de vision restreint comme en VR. Seule cette cadence de 30 fps, combinée peut-être à la taille de mon écran TV (60 pouces), semblait en cause. Après avoir découvert et activé le mode performance (60 fps), les maux de tête ont immédiatement disparu.
Cette expérience souligne à quel point nos attentes en matière de fluidité ont évolué. Alors que les consoles proposent désormais des modes performance, le PC reste la plateforme offrant le plus de flexibilité pour adapter les paramètres graphiques et maintenir un framerate élevé, même sur du matériel ancien.
Death Stranding 2 fonctionne remarquablement bien en 30 fps pour ceux qui le supportent, mais mon cas démontre que certains joueurs pourraient désormais être plus sensibles à ces cadences plus basses qu'auparavant. Heureusement, le choix entre qualité et performance permet à chacun de trouver son compte.