Plaquettes de frein céramique vs organiques : Quelles différences et lesquelles usent plus vite les disques ?
Les plaquettes de frein sont essentielles pour une conduite sûre et font partie des éléments d'entretien automobile à surveiller. Le système fonctionne ainsi : un fluide sous pression circule dans les conduites de freinage vers un étrier à chaque roue, poussant les plaquettes contre les disques pour ralentir progressivement les roues. Toujours en première ligne, les plaquettes subissent le plus de chaleur, coincées entre deux composants. C'est un point crucial lors du choix des plaquettes, les deux types les plus courants sur le marché étant les plaquettes organiques et céramiques.
Aujourd'hui, les conducteurs ont de nombreuses options, et comme c'est vital pour la sécurité, il faut des plaquettes résistantes à la friction et à la chaleur. Outre les options organiques et céramiques, les plaquettes semi-métalliques sont aussi disponibles, idéales pour les hautes performances et adaptées à diverses températures et conditions de conduite. Cependant, comparées aux avantages des plaquettes céramiques, ces dernières peuvent user et fissurer les disques plus rapidement, ce qui représente un risque coûteux. Mais ce risque en vaut-il la peine ? Examinons les avantages et inconvénients des plaquettes organiques et céramiques.
Les plaquettes organiques sont les plus répandues, équipant environ 67 % des véhicules. Fabriquées à partir de matériaux naturels comme le carbone, le Kevlar, le verre et le caoutchouc, liés par une résine, elles sont économiques, silencieuses et adaptées à la chaleur du freinage. Parfaites pour un usage quotidien, elles sollicitent peu les disques, évitant ainsi des remplacements coûteux.
Les plaquettes céramiques, plus récentes mais moins populaires en raison de leur prix élevé, sont fabriquées à partir d'un matériau céramique dense renforcé de fibres de cuivre. Durables et silencieuses, elles conviennent à une large plage de températures et de conditions météorologiques. Cependant, elles mettent du temps à chauffer, réduisant l'efficacité du freinage en début de conduite, et leur faible absorption de chaleur peut endommager le système de freinage.
Les plaquettes organiques, bien que moins chères, s'usent rapidement et sont moins efficaces à haute température, nécessitant une pression accrue sur la pédale pour un freinage complet. Inadaptées à la conduite sportive, elles conviennent surtout aux trajets quotidiens. Les plaquettes céramiques, bien que performantes, ne supportent pas non plus les températures extrêmes et usent excessivement les disques si elles ne sont pas de haute qualité. Leur inefficacité par temps froid et leur coût élevé posent question : le jeu en vaut-il la chandelle ? Pour une véritable amélioration, un kit de freinage plus performant pourrait être une meilleure option.