France sous choc : 145 personnes piquées par des seringues lors de la Fête de la Musique, 12 suspects arrêtés
Près de 150 festivaliers, dont de nombreuses adolescentes, ont été victimes de piqûres à la seringue lors de la Fête de la Musique en France ce samedi, un phénomène inquiétant qui a conduit à l'arrestation de 12 suspects. Les autorités locales et nationales enquêtent sur cette série d'attaques inédites survenues pendant les célébrations de la Fête de la Musique, un événement populaire qui attire des millions de personnes chaque année. Plusieurs victimes ont dû être hospitalisées après avoir été piquées par des seringues dont le contenu reste inconnu.
La première attaque a été signalée vers 21h15 rue du Palais à Metz, selon le maire François Grosdidier. Grâce à des images de vidéosurveillance, les policiers municipaux ont pu identifier et interpeller un suspect sur la rue Serpenoise. "Nous espérons que l'examen de son téléphone portable permettra d'identifier d'autres agresseurs", a déclaré le maire. Les pompiers sont rapidement intervenus sur chaque scène d'attaque, avec sept véhicules d'urgence déployés et une zone de prise en charge des victimes aménagée place d'Armes.
La Fête de la Musique, qui a lieu chaque année lors du solstice d'été, a attiré des foules record cette année avec environ 50 000 participants rien qu'à Metz et des affluences sans précédent à Paris. Malgré des avertissements circulant sur Snapchat et les réseaux sociaux concernant ces attaques à la seringue, les festivaliers n'ont pas été dissuadés de participer aux célébrations. Au total, 145 cas ont été signalés à travers le pays, dont 13 à Paris faisant l'objet d'enquêtes spécifiques.
Le ministère de l'Intérieur n'a pas confirmé si les seringues contenaient des substances comme le Rohypnol ou le GHB, souvent utilisées dans les agressions sexuelles. Au moins trois personnes ont signalé des malaises après avoir été piquées. "Certaines victimes ont été conduites à l'hôpital pour des analyses toxicologiques", a précisé le ministère. Les 12 suspects arrêtés seraient impliqués dans environ 50 des attaques recensées, selon une source policière citée par Le Monde.