Cyberharcèlement de mineurs : le FBI résout une affaire de deux ans en Floride et en Alabama
Charles M. Schmaltz, 28 ans, originaire de Pensacola en Floride, a plaidé coupable pour cyberharcèlement et envoi de matériel obscène à des mineures. L'annonce a été faite par John P. Heekin, procureur des États-Unis pour le district nord de la Floride, qui a souligné la gravité des crimes et réaffirmé l'engagement du gouvernement à protéger les jeunes vulnérables.
Entre 2022 et 2024, Schmaltz a mené une campagne de harcèlement en ligne en utilisant plus de dix comptes de réseaux sociaux pour contacter plusieurs mineures. Malgré les demandes répétées des victimes et de leurs parents, il a persisté à envoyer des messages sexuellement explicites et des images obscènes, y compris des photos de ses parties génitales. Certaines communications contenaient des descriptions détaillées d'actes sexuels qu'il envisageait de commettre avec les victimes, âgées de 9 à 15 ans.
L'enquête, menée conjointement par le FBI, le bureau du shérif du comté d'Escambia, celui du comté de Dale et la police de Dothan en Alabama, a permis d'identifier et d'arrêter Schmaltz. Le cas est poursuivi par l'assistant du procureur David L. Goldberg. Schmaltz risque jusqu'à 30 ans de prison fédérale et une surveillance à vie après sa libération. Son procès est prévu pour le 18 septembre 2025.
Cette affaire s'inscrit dans le cadre du projet Safe Childhood, une initiative nationale lancée en 2006 pour lutter contre l'exploitation sexuelle des enfants. Les études montrent que le cyberharcèlement peut causer des traumatismes psychologiques sévères, avec plus de 32% des victimes développant un syndrome de stress post-traumatique. Les jeunes sont particulièrement vulnérables en raison de leur immaturité émotionnelle et de leur dépendance aux communications numériques.