Elden Ring Nightreign : L'interface vous ment, ressusciter un coéquipier à 3 barres est 6 fois plus difficile !
Si vous avez joué à Elden Ring Nightreign, vous avez probablement vécu cette situation. Vos amis sont à terre avec trois barres de vie. Un Nightlord vous charge. Vous tentez de les ressusciter en vous demandant pourquoi c'est si long, puis vous finissez écrasé parce que votre caméra était mal orientée. Après maintes tentatives infructueuses, j'ai fini par abandonner. Il est plus efficace de jouer défensivement et de garder son ultime pour les ressusciter – ce qui semble d'ailleurs être le design prévu. Mais pourquoi est-ce si difficile ?
La réponse réside dans l'interface trompeuse de FromSoftware. Zullie the Witch, une experte reconnue des mécaniques cachées de FromSoftware, a analysé en profondeur le système de résurrection. Chaque arme possède une statistique cachée de 'dégâts de résurrection' : une dague inflige 10 points, tandis qu'une arme colossale en fait 25. Pour ressusciter un joueur à une barre, il faut lui infliger 40 points de dégâts de résurrection. Logiquement, on pourrait penser qu'à trois barres, il en faudrait 120. Erreur.
FromSoftware a opté pour une augmentation non linéaire. À deux barres, chaque barre nécessite 45 points (total : 90). À trois barres, c'est 80 points par barre, soit 240 au total. Résultat : ressusciter un coéquipier à trois barres est six fois plus difficile qu'à une seule. Pourquoi l'interface suggère-t-elle une progression linéaire ? Mystère. Zullie a aussi découvert que les barres de vie se rechargent plus vite selon le nombre de barres perdues : 2 points/seconde à une barre, 9 à deux, et 40 à trois – une véritable course contre la montre.
Certaines armes, comme les griffes de Revenant, sont particulièrement efficaces pour les résurrections, avec des dégâts équivalents à une épée à deux mains malgré leurs attaques multiples. Les sorts, eux, varient selon des modificateurs. Le Canon de Haima, par exemple, avec un modificateur de 469%, peut ressusciter instantanément un joueur à deux barres.
Ces mécaniques obscures, typiques des jeux FromSoftware, deviennent frustrantes dans Nightreign, où chaque partie est intense. On ne combat pas seulement les ennemis, mais aussi une interface qui ne dit pas toute la vérité. Dommage, car le mode est par ailleurs très plaisant.