La Loi sur la Sécurité en Ligne des Enfants Gagne du Soutien : La Sénatrice Moody de Floride Rejoint les Partisans
La sénatrice Ashley Moody (R-FL) a annoncé mardi son soutien à la Loi bipartisane sur la Sécurité en Ligne des Enfants (KOSA), rejoignant une coalition grandissante de sénateurs militant pour une meilleure protection des enfants sur internet. Cette décision aligne Moody avec des figures politiques de premier plan comme les sénateurs Marsha Blackburn (R-Tenn.), Richard Blumenthal (D-Conn.), le leader de la majorité John Thune (R-S.D.) et le leader de la minorité Chuck Schumer (D-N.Y.).
KOSA vise à fournir aux jeunes et aux parents des outils essentiels, des protections et de la transparence pour lutter contre les dangers en ligne. Le projet de loi oblige les plateformes de médias sociaux à prioriser le bien-être des enfants en créant des environnements sécurisés par défaut.
Sénatrice Moody, une fervente défenseure de la sécurité en ligne des enfants depuis son mandat de procureure générale de Floride, a souligné son lien personnel avec cette cause. « Depuis mon poste de procureure générale, combattre l’influence des géants de la tech sur nos enfants a été une priorité », a-t-elle déclaré. En tant que mère, elle connaît les risques des algorithmes addictifs et de l’accès facile à des contenus inappropriés.
Marsha Blackburn a dénoncé l’inaction des plateformes face aux dangers comme la pornographie et l’exploitation sexuelle. « Nous n’accepterions pas cela dans la vie réelle, alors pourquoi en ligne ? », a-t-elle insisté, appelant à une action urgente du Congrès.
Richard Blumenthal a salué l’élan bipartisan derrière KOSA, soulignant la prise de conscience croissante des méfaits des algorithmes. John Thune a plaidé pour plus de transparence, tandis que Chuck Schumer a évoqué les tragédies familiales liées aux réseaux sociaux.
Ce soutien intervient après des révélations choquantes sur les défaillances des géants du numérique, comme des chatbots de Meta engageant des discussions sexuelles avec des mineurs. Un document interne d’Instagram a aussi montré que 27% des recommandations de suivi pour les prédateurs ciblaient des mineurs.
KOSA bénéficie d’un large soutien, incluant des parents endeuillés, des jeunes souhaitant reprendre le contrôle de leur vie numérique, et des centaines d’experts.