Le fiasco de MindsEye se solde par des remboursements chez Sony
L'histoire tumultueuse de MindsEye, le jeu vidéo développé par Build a Rocket Boy et édité par IOI Partners, prend une tournure défavorable. Sorti mardi après une période de pré-lancement mouvementée, le jeu est déjà confronté à de vives critiques pour ses problèmes techniques et son absence de codes de critique avant le lancement.
Build a Rocket Boy a confirmé que des médias comme Polygon et Eurogamer n'avaient pas reçu de codes de critique. Un jour après son lancement, MindsEye n'avait toujours pas assez d'avis critiques pour obtenir un metascore sur Metacritic. Les joueurs qui ont acheté le jeu sur Steam lui attribuent une réception "mitigée", avec plus de 1 200 avis signalant des problèmes de performance et une IA ennemie défaillante.
Une rumeur circule selon laquelle le début du jeu serait surchargé de cinématiques pour empêcher les joueurs de demander un remboursement dans les deux heures. Bien que cette théorie semble exagérée, les premières heures du jeu sont effectivement marquées par un enchaînement de cinématiques et de phases de jeu.
Build a Rocket Boy a reconnu les problèmes techniques et promet des correctifs. Un premier patch a déjà été déployé, améliorant significativement les performances. Cependant, certains streamers sponsorisés ont du mal à promouvoir le jeu sérieusement, comme en témoigne l'hilarité de DarkViperAU lors d'un stream sponsorisé.
La situation rappelle le lancement catastrophique de Cyberpunk 2077 en 2020, qui avait conduit à des remboursements massifs. Un joueur a déjà signalé avoir obtenu un remboursement de Sony en raison des problèmes de performance. Contrairement à CD Projekt Red, Build a Rocket Boy ne bénéficie pas de la même marge de manœuvre, MindsEye étant son premier jeu.
Le destin de MindsEye semble incertain, évoquant celui de Concord, un jeu retiré des ventes par Sony l'été dernier. Bien que certains défendent l'idée de donner sa chance au jeu, Build a Rocket Boy a du pain sur la planche pour redresser la barre.