‘Essentiel pour notre entreprise’ : Le PDG de Vail rejette l'offre du Prince pour Park City Mountain
BROOMFIELD, Colorado — Le 5 juin, Vail Resorts, Inc. (NYSE : MTN) a clairement indiqué dans son rapport de résultats que Park City Mountain n'était pas à vendre. Cette annonce fait suite à des spéculations largement répandues selon lesquelles la station de ski pourrait être rachetée localement, suite à l'acquisition récente de la Town Lift Plaza par le Prince.
Les rumeurs ont pris de l'ampleur après une interview préenregistrée diffusée par KPCW, une station affiliée à NPR. Dans cet entretien, le Prince a évoqué son ambition de racheter Park City Mountain, de relancer le projet ONE Wasatch et de rendre la station à la propriété locale. Malgré un premier refus de Vail Resorts, il a réitéré son offre : « J'ai contacté et cette offre tient toujours, ce ne serait pas difficile. Les propriétaires locaux comptent vraiment. »
Lors de la conférence téléphonique sur les résultats, Rob Katz, PDG de Vail Resorts, a fermement rejeté toute possibilité de vente. Interrogé par Patrick Scholes de Truist Securities sur une « offre permanente », Katz a répondu sans équivoque : « Non. Ce n'est pas quelque chose que nous envisageons. Et nous ne pensons pas que cela soit dans l'intérêt à long terme de notre entreprise. »
Katz a souligné l'importance stratégique de Park City Mountain pour Vail Resorts : « Une station comme Park City est essentielle pour notre entreprise et notre réseau. » Il a également reconnu les défis opérationnels et la nécessité de regagner la confiance de la communauté : « Il est de notre devoir d'écouter les retours de nos clients et de nos partenaires communautaires et de continuer à nous améliorer. »
Le rapport a également mis en lumière les problèmes de satisfaction client lors de la saison 2024-2025, notamment en raison d'une grève de 13 jours des patrouilles de ski. Angela Korch, CFO, a noté que les scores de satisfaction étaient stables dans toutes les stations, sauf à Park City. Katz a qualifié la saison de « difficile » et a reconnu que l'expérience à Park City était « inacceptable ».