Barclays investit massivement dans la tech climatique : plus de 687 millions de dollars mobilisés depuis 2020
Barclays a mobilisé plus de 508 millions de livres (environ 687 millions de dollars) d'investissements dans les technologies climatiques depuis 2020, selon son dernier rapport d'impact publié lundi. La filiale dédiée, Barclays Climate Ventures, a directement investi 203 millions de livres (274 millions de dollars) et facilité 305 millions de livres (412 millions de dollars) via des investissements tiers. Le fonds vise à injecter un demi-milliard de livres dans des startups climatiques d'ici 2027.
L'établissement bancaire britannique a mené ou co-dirigé 61% des tours de table auxquels il a participé. Chaque livre investie par Barclays Climate Ventures a permis de lever 2,18 livres supplémentaires auprès de tiers. Ces financements comblent un manque crucial de capitaux pour les entreprises climatiques en phase de croissance.
Steven Poulter, responsable de Barclays Climate Ventures, souligne que ces technologies sont essentielles pour bâtir le futur système énergétique. Elles améliorent la résilience des réseaux, l'efficacité énergétique et diversifient les approvisionnements, notamment pour des secteurs comme l'aviation où l'électrification reste difficile.
Depuis son lancement en 2020, la filiale a soutenu plus de 20 entreprises innovantes dans des domaines comme le stockage d'énergie longue durée, l'hydrogène ou la gestion du carbone. Barclays privilégie les technologies commercialement viables pouvant accélérer la transition énergétique dans des secteurs fortement émetteurs.
Outre le financement, la banque propose aux startups un programme d'accompagnement sur mesure. Ce dispositif inclut du mentorat par des dirigeants, l'accès à des experts sectoriels et à son réseau client, ainsi qu'une visibilité via des événements et plateformes marketing.
Ce rapport paraît peu après le départ en janvier de Laura Barlow, responsable du développement durable. Daniel Hanna, en charge de la finance durable et transitionnelle, reprend ses fonctions. Ce changement intervient dans un contexte de pression accrue sur les engagements climatiques des institutions financières.