Révélation : L'administration Trump utilise discrètement Palantir pour collecter les données personnelles des Américains, suscitant des inquiétudes
L'administration Trump collaborerait secrètement avec Palantir Technologies Inc. (PLTR) pour collecter les données personnelles des citoyens américains auprès de diverses agences fédérales, soulevant des préoccupations majeures quant à la vie privée et aux risques d'utilisation abusive. Selon un rapport du New York Times publié vendredi, cette initiative s'appuie sur Foundry, une plateforme de Palantir déjà déployée dans plusieurs agences comme le Département de la Santé et les Services sociaux (HHS) et l'Administration de la sécurité sociale (SSA).
Foundry permettrait de croiser et d'analyser des données provenant de multiples sources gouvernementales, créant ainsi des profils détaillés des citoyens. Les informations visées incluraient des détails bancaires, des prêts étudiants, des dossiers médicaux et des statuts d'invalidité. Bien que le président Trump n'ait pas évoqué publiquement ce projet, son ordre exécutif de mars sur le partage des données fédérales en serait le cadre légal.
Le choix de Palantir comme fournisseur principal aurait été influencé par le Département de l'Efficacité gouvernementale (DOGE), supervisé par Elon Musk, PDG de Tesla (TSLA). Cette collaboration suscite l'opposition de démocrates et de défenseurs des libertés, qui redoutent une instrumentalisation politique, notamment pour cibler des immigrants ou des critiques du gouvernement.
En interne, des employés de Palantir s'inquiètent des implications éthiques. Treize anciens collaborateurs ont même signé une lettre exhortant l'entreprise à rompre ses liens avec l'administration Trump. Ces tensions surviennent alors que Palantir enregistre des succès commerciaux, comme un contrat de 795 millions de dollars avec le Pentagone en mai ou un partenariat stratégique avec SAP.
Cotée en bourse, l'action Palantir a clôturé en hausse de 7,73% vendredi, portant sa progression annuelle à 75,26%. Selon les analyses de Benzinga, la société se classe dans le 97e percentile pour la qualité, mais seulement dans le 3e pour la valeur. Malgré ces performances mitigées, ses technologies restent très prisées par les institutions gouvernementales.