Les RMD Peuvent-ils Saboter Votre Règle des 4 % à la Retraite ?
Les distributions minimales requises (RMD) pourraient-elles compromettre votre application de la règle des 4 % pendant la retraite ? C'est une possibilité réelle si une partie importante de votre épargne-retraite se trouve dans des comptes traditionnels. Constituer un patrimoine pour la retraite est relativement simple : vous épargnez mensuellement dans un IRA ou un 401(k), investissez dans un fonds indiciel S&P 500 ou des actions, et laissez les intérêts composés agir. Le véritable défi réside dans la gestion de ces économies une fois à la retraite. Une enquête d'Allianz révèle que 64 % des retraités craignent plus de manquer d'argent que de mourir, soulignant l'importance de retirer judicieusement ses fonds.
La règle des 4 % suggère de retirer 4 % de son épargne la première année de retraite, puis d'ajuster ce montant à l'inflation les années suivantes. Cette stratégie vise à garantir des fonds suffisants pour 30 ans. Cependant, Morningstar a récemment recommandé un taux de retrait de 3,7 % en 2024, en raison des valorisations boursières et des rendements obligataires.
Les RMD, imposés par l'IRS à partir de 73 ans (75 ans pour les personnes nées après 1960), peuvent compliquer l'application de cette règle. Calculés annuellement en fonction de l'espérance de vie et de la valeur du compte, les RMD peuvent dépasser 4 % de l'épargne totale, obligeant à des retraits plus importants.
Heureusement, des solutions existent. Drew Boyer, CFP, conseille de réinvestir l'excédent des RMD dans un compte de courtage taxable plutôt que de tout dépenser. Les obligations I peuvent aussi être une option selon votre tolérance au risque. Les conversions Roth, bien que générant des impôts immédiats, réduisent les RMD futurs. Enfin, les dons à des œuvres caritatives via des distributions qualifiées permettent de satisfaire les RMD tout en évitant des taxes élevées.